Après des études de lettres modernes, je rentre à l'Institut du Travail Social (IRTS) de Canteleu dont je ressors assistante sociale en 1992. J'intègre alors une petite équipe d'éducateurs spécialisés et d'assistants sociaux dans un foyer d'hébergement du Centre Départemental de l'Enfance en Seine-Maritime. Nous  accompagnons au quotidien  des enfants et des adolescents placés là par le Juge des enfants. 

Puis, je déménage avec mon mari qui est nommé à l'université de Villeneuve d'Ascq près de Lille en 1999. Après quelques mois de congé parental, je suis recrutée par l'Etablissement Public de Santé Mentale de l'Agglomération Lilloise (EPSM-AL) pour accompagner des adultes handicapés psychiques au sein d'une équipe médicale. Secteur 59G14 ( Roubaix, Croix, Wasquehal), un secteur plutôt "chaud" et une équipe de soignants compétents menée par une cheffe de service, brillante et bienveillante qui me transmet sa passion pour la santé mentale.

En 2006, mon conjoint est nommé à Paris et nous revenons vivre en Normandie. Quelques mois seulement passés à l'hôpital de l'Aigle dans l'Orne, toujours comme assistante sociale en service de santé mentale et je démissionne de la fonction publique hospitalière en 2007.

Je me forme alors  à la Sophrologie caycédienne dont ma tante m'avait transmis quelques bases 10 ans auparavant. (Je la remercie, ici, pour la graine qu'elle a semée.) C'est à la même époque que Fabien, mon conjoint, enseignant chercheur et psychologue cognitiviste, spécialiste de la motivation, commence à s'inscrire dans le champs de la psychologie positive. Dès ce moment, les ponts entre  ce champs de recherche et ma pratique de sophrologue me paraissent évidents.  Nous commençons donc à nous associer dans nos réflexions et notre travail. Aujourd'hui encore, nous mêlons nos expertises respectives le plus souvent possible notamment dans le champ du bien-être scolaire.

Et puis, dernièrement, alors que je me formais au programme "Sophrologie - équilibre pondéral et comportement adapté", j'ai découvert l'EFT. D'abord surprise des résultats rapides et efficaces obtenus par les personnes que j'accompagnais avec cette méthode, j'ai décidé d'emprunter le chemin de l'IFPEC pour approfondir mes connaissances de l'EFT clinique qui s'avère être, à mon sens, le complément idéal de la sophrologie.

 

Passionnée par la psychologie existentielle et le développement personnel, ma motivation première aujourd'hui est d'aider les personnes qui viennent me consulter à dépasser les moments difficiles de la vie en retrouvant le sens et le goût des choses. Pour ça, rien de mieux qu'apprendre à se connaître, à s'accueillir avec bienveillance, à repérer les forces de caractère sur lesquelles il est possible de s'appuyer, à renouer avec ses valeurs, à stimuler son autodétermination.  Ce que j'aime dans mon métier c'est de travailler avec des personnes engagées, qui ont envie de se retrouver acteur de leur vie… en toute conscience.

​

​